Kim Song Ki est né le 17 Janvier de l'an 2000 à Séoul dans le Sud de la Corée. Il y a vécu toute sa vie avec ses parents et seulement ses parents, (ou plutôt sa nourrisse) car il était fils unique. Et encore c'est "toute sa vie" jusqu'à ce qu'il trouve un travail car à partir de là, il déménagea pour se trouver son propre appartement et devenir ainsi totalement indépendant. Mais nous parlerons de ça plus tard. Revenons d'abord à sa vie de famille.

| • Précocité et Popularité • |

Déjà quand il était bébé, ses parents voyageaient beaucoup. Car ça faisait parti de leur métier de restaurateur. C'est même grâce à leur métier commun qu'ils se sont connus et depuis ils voyagent ensemble à travers le monde pour offrir leurs dons de cuisiniers à divers hôtels cinq étoiles. Changeant de villes tout les quatre mois, ils prenaient tout les ans un mois de vacances en tout pour pouvoir voir leur fils. Ce qui ne leur laissait donc que quatre semaines. Eparpiller sur un an, c'était très peu. Ses parents étaient célèbres dans le monde de la restauration hôtelière et ont toujours gagnés beaucoup d'argent. Ainsi, Song Ki a vécu dans le luxe durant toute son enfance et a bien profité de tout cet argent qui était à sa disposition. Grandissant avec la seule femme qu'il considérait comme sa véritable mère, sa propre nourrisse. C'était elle qui s'occupait de lui depuis qu'il était petit, avec un coeur d'or gros comme la terre. Cette femme était douce et attentionnée, même adorable. C'était elle qui avait fait la plus grande partie de son éducation mais Song Ki avait tout de même en bonne partie hérité du caractère de son père. Un fichu caractère d'homme libertin.

Song Ki, grandit donc tout d'abord entouré de jouets. Il avait toujours tout ce qu'il voulait et tout ce dont il avait besoin. Ses parents, il s'en fichait en majeur partie. Après tout, ils n'étaient jamais là pour s'occuper de lui comme ils le devraient. Leur travail passait avant leur vie de famille. Song Ki avait l'impression d'avoir bien plus d'importance aux yeux de sa nourrisse qu'il pouvait en avoir pour ses propres parents. Ce pourquoi il leur renvoyait la pareille dans un certain sens. Du moment qu'ils le laissaient vivre sa vie comme il l'entendait, il ne disait rien et se comportait avec eux comme avec des "amis" de la famille. Car il avait l'habitude de leur absence depuis tout petit. Au début alors ça lui semblait normale, jusqu'à ce qu'il réalise la façon de vivre des familles "ordinaires". Ce fut lors de ses quatre-cinq ans. Il se rendit compte que deux parents devaient toujours vivre et veiller sur leur enfant, s'occuper de lui eux-même. Ce n'était pas à la bonne de le faire à leur place. Réalisant tout cela, au départ, il fut blesser et profondément déçu. Mais ce n'est pas pour autant qu'il versa de larmes, même à un âge aussi jeune. Il voyait si peu ses parents, qu'il se rendit compte qu'il n'était guère attaché à eux. La seule qui lui importait vraiment c'était elle, la seule femme qui s'occupait de lui depuis qu'il était encore qu'un nourrisson. Sa chère nourrisse japonaise, qui a d'ailleurs bien sût lui apprendre la langue, Yuiko. La seule qui ai toujours eue son respect. C'était elle qu'il considérait comme sa vraie mère et non pas cette femme qui passait lui rendre visite avec son mari durant quelques jours de l'année. Puisqu'il ne les avait jamais vraiment vu comme ses parents, il n'avait pas de haine pour eux. Juste de l'indifférence. Ce qui était pire. Ne dit-on pas qu'il vaut mieux être haït plutôt qu'ignorer ? Car cela signifie n'avoir AUCUNE importance aux yeux de cette personne. C'était comme s'ils étaient des étrangers ou de simples connaissances. Rien de plus. Et ce, ces deux naïfs ne semblaient pas vraiment s'en rendre compte.

De son côté, Song Ki ne s'est jamais comporté comme un petit garçon modèle. Et en grandissant ça ne s'arrangea point. Il n'a jamais rien foutu à l'école et a pourtant réussi à passer de classe en classe en se récoltant de plus ou moins bonnes notes. Il a déjà fait preuve d'arrogance envers des professeurs ce qui lui a déjà valut d'être convoqué chez le proviseur à plusieurs reprises. C'était un rebelle dans l'âme. Un rebelle intelligent qui cachait un côté cultivé. Un rebelle charismatique et particulièrement attirant. Durant son adolescence, il a longuement profiter de l'absence de ses parents pour organiser de nombreuses fêtes chez lui. Ainsi il s'amusait avec ses copains, que ce soi de simples camarades de classes ou de véritables amis. Il passait du bon temps et profitait de la vie à sa façon. C'était l'occasion d'augmenter sa cote de popularité dans son lycée mais également dans son quartier et même dans sa ville. C'était donc également l'occasion de faire pleuvoir les filles dans son lit. Song Ki n'a jamais manqué de conquêtes, il en a toujours eu à son actif. Il a rapidement sût apprendre à parler aux femmes pour les charmer et se les mettre dans la poche. C'était ça qui l'intéressait. Pas les cours. Ce qui captivait surtout son attention c'est le sexe, les filles et même les garçons. Mais il a toujours caché qu'il avait également un faible pour les hommes. Il tenait à sa réputation de coureur de jupon. Il tenait à sa fierté. C'est ainsi qu'alors qu'on apprenait rapidement lorsque Song Ki s'enfilait une nouvelle fille, le fait réel qu'il se fasse aussi des hommes restait, lui, toujours secret.

Il s'habillait de façon excentrique, buvait et fumait. Pour s'éclater en boîte, ça lui arrivait même de se prendre un joint ou du shit, voir même de l'ecstasy mais il évitait de tomber littéralement dans la drogue car il savait que ceux qui s'y laissaient trop couler devenaient de vraies larves. Vivacité réduite, intelligence réduite, raison réduite. Folie, débilité, idiotie en hausses. Il ne comptait sûrement pas devenir comme ça. C'était trop pathétique. Le jeune coréen était un garçon spéciale. Il n'était pas vraiment du genre à parler de lui ce qui le rendait mystérieux. Cela a même contribué à attirer certaines femmes dans ses bras pour qu'il les amènent sans problème à son lit. D'ailleurs, "lit" peut en fait vouloir signifier plusieurs choses. Toilettes, salles de classes, banquettes arrières d'une voiture, salle de cinéma etc... je pense que vous voyez le tableau. Riche et intelligent comme il l'était, Songki eu facilement son permis de conduire ainsi que son permis de moto alors qu'il n'était même pas encore majeur et se permit de s'acheter deux voitures décapotables derniers cris, l'une d'un rouge bien pétant et l'autre d'un noir ébène très classe. Sa moto faisant la même couleur que cette dernière. A tout ça, il aimait s'ajouter des allures de stars en s'habillant entièrement de cuir noir. Incluant parmi ses accessoires, gants, lunettes de soleils, chaînes au pantalon et autour du cou. Même une ou deux gourmette en or ou en argent au poignet. Ca pour sûr, Song Ki était l'un des hommes les plus populaires de sa génération et en était très fier. Oui, il est un peu du genre à sa la péter. De plus que son narcissisme n'arrange rien et peut le rendre prétentieux. Il sait qu'il est beau et joue de tout ses atouts pour arriver à ses fins et obtenir ce qu'il veut.

Bref, passons maintenant à sa carrière.

| • Ophiologie • |

Song Ki durant ses années de scolarités, travaillait surtout en Science Nat' pour un jour devenir un Ophiologue. Certes c'est un nom bizarre. Mais l'Ophiologue est un scientifique spécialisé dans l'étude des serpents. Pour s'y perfectionné, il a fait aménagé une pièce secrète dans sa demeure, celle-ci contenant plusieurs espèces de serpents enfermés dans des cages de verres pour les empêcher de se faufiler partout dans la bâtisse et effrayer tout le monde. Là encore, peu de personne connaissent la présence de ces colocataires rampants et discrets. Pour la plupart dangereux. Il faut un permis spéciale bien sûr pour pouvoir loger ces reptiles chez soi. S'y connaissant parfaitement dans ce domaine, grâce à sa fascination pour ces animaux, il n'eut pas de problème pour se le procurer. Même à seize ans. C'est un garçon surprenant n'est-ce pas ? Qui s'attendrait à ce qu'il ai des penchants pour les serpents ? Ces bêtes pour la plupart venimeuses et particulièrement dangereuses. Ceux qu'il logeait chez lui jusqu'à ses 22 ans au moins, étaient en générale inoffensifs et quand il habita seul, il les laissait se promener dans sa résidence à leur guise. Ce n'était pas des boa, des pythons ou des cobras. Mais certaines de ces espèces ne tardèrent plus à faire parti de la famille au fil des années qui passèrent. Ce qui n'inclut pas les cobras, ceux-là, il préféraient les laisser dans leur environnement naturel. Pourtant ils faisaient partis de ses préférés et n'avait pas peur d'eux pour en connaître beaucoup à leur sujet et avoir cotoyé bon nombres de serpents différents. C'était un peu comme s'il en était un lui-même. Car quand il le voulait, il savait se faire discret et se faufiler dans des endroits qui étaient sencés lui être innacessibles. Dans le sens qu'il n'avait normalement pas le droit d'y accéder. Il aurait ainsi put être l'espion parfait.

Ce métier lui permettait de voyager, de changer d'air, de voir du pays et ça lui faisait du bien. Il rencontrait toutes sortes de personnes. Toutes sortes de filles. Eh oui, même là il ne cessait pas les multiples conquêtes. Il voyageait plus encore que ses propres parents qu'il ne voyait plus du tout du coup. Mais il y pensait pas. Ca ne lui manquait pas. Ca a un côté triste mais c'est comme ça. Après la mort de sa nourrisse, c'était comme s'il n'avait plus de famille. Il était comme un orphelin, mais un orphelin libre. Il n'était donc pas malheureux. Mais éternellement triste d'avoir perdu celle qu'il avait toujours considérée comme sa mère. Tout les ans à la même date il passait "la" voir au cimetière où elle reposait à présent et lui racontait comment se déroulait sa vie, comment il évoluait dans son métier, ses découvertes et tout le reste. Elle qui avait tout connu de lui, qui ne l'avait jamais jugé, qui l'avait toujours accepté comme il était et l'avait toujours traité et considéré comme son propre fils. Elle qui avait été si tolérante avec lui, qui ne bronchait pas quand il organisait des fêtes chez eux durant son adolescence. Oui je dis bien chez eux. Car pour Song Ki, sa maison avait toujours été aussi celle de Yuiko et jamais il ne l'aurait laissée tomber en la mettant à la porte. Elle était trop importante pour lui.

| • Back To Seoul • |

Arrivé à l'âge de cinquante ans, le grand coréen à la vie luxueuse et libertine gagnait bien sa vie. Mais des tas de souvenirs lui revenait souvent en tête et il aurait tout donné pour revivre sa vie quand il était un ados plus vigoureux encore que maintenant. Son jeune lui, lui manquait. Parfois il se disait qu'il aurait voulut vivre éternellement sa vie de jeunesse. Mais ça personne ne le peut. Seulement un jour, l'occasion unique lui fut offerte de revivre son passé. Revenir en arrière. A l'âge de ses 20 ans. L'âge qui fut pour lui le plus vivace. Il revivrait ses années lycée, ses nombreuses conquêtes passées, ses sorties en boîte, ses nuits de folies. La pure éclate qu'il avait vécut dans la période de sa vie où il vivait encore totalement comme un ados. Il ne pouvait qu'être enthousiaste à cette idée et la saisir d'emblée. De plus, il pourrait revoir Yuiko. Certes il reverrait aussi ses défunts parents mais ça comme toujours, il en avait rien à faire. Il n'y avait que des avantages à retourner dans le passé. Pourquoi ne pas saisir cette chance incroyable ? Ce n'est pas lui qui rebrousserait chemin. Et il sentait, qu'il allait s'amuser et encore plus profiter de son "adolescence" qu'il ne l'avait déjà fait une première fois !