JAMAIS TU NE FERA QUOI QUE CE SOIT DE TA VIE MA PAUVRE FILLE !

Voilà les dernier mots que sa chère mère lui avait "tendrement" glissé lors de leur dernière rencontre, il devait être 13h00, à la terrasse d'un café tout en sirotant un cocktail mojitos. Elle s'était levée telle une furie et s'en étais allée laissant Hyeo Min régler l'addition, enfin, régler est un grand mot et c'était bien mal connaitre la miss, un clin d'oeil au serveur et l'affaire était jouée et après ce petit contre temps elle rentra chez elle non sans faire un détour par la galerie marchande afin de savourer le plaisir de dépenser son argent à des choses tellement plus "utiles", Vuitton, Gucci, Dior,... Tant de marques connues et reconnues qui lui plaisait et faisait naitre en elle un sentiment de puissance terrible. Mais comment en était-elle arriver là ?

Le récit de sa vie, n'est pas très intéressant tant celui-ci est banal, élevée dans une famille bourgeoise, riche à millions, de parents qui ont fait fortune dans la restauration en lançant un concept de take away de haut standing, Hyeo fût une enfant aimée et choyée, ses parents lui laissait tout faire, pourquoi ? Nul ne le sait, n'avaient-ils aucune autorités ? Étaient-ils conscients de ce qu'ils renvoyaient comme image de la vie à cette enfant ? Toujours est-il que Hyeo fût gâtée comme aucun autre enfant ne l'était, peu habituée à ce qu'on lui passe le moindre de ses caprices il lui arrivait de piquer des colères lorsque rien n'allait à son idée.

Puis vint le moment de l'adolescence, les premiers flirts, les sorties, les premiers ébats sexuels et avec cela le lot de contraintes habituels, règles, contraceptions, rendez vous gynécologique,... Sa vie était rythmée comme du papier à musique et cela ne lui plaisait plus vraiment, c'est donc naturellement qu'elle fit ses bagages et partis de chez elles pour mener sa vie comme elle l'entendait avec l'argent que ses parents avaient mis sur son compte. Et pour s'assurer une rentrée financière correcte elle n'hésitait pas à faire chanter son père, qu'elle avait surpris un jour en plein "flirt" avec une autre femme, plus belle, plus jeune, sa meilleure amie en fait. Oui l'art de la manipulation elle ne le connaissait que trop bien, ses parents l'utilisant régulièrement.

Ses mots lui résonnèrent encore en tête, comment pouvait-elle lui dire ça alors qu'elle était en fac de médecine ? Elle avait travaillé dur pour en arriver là (contre toute attente) et elle savait que percer dans cette direction c'était le pied totale question argent, juste au cas où et histoire de faire plaisir à papa. Puis dans son école il y avait ce mec, sur qui elle avait jeté son dévolu et qui finalement lui était revenu au prix de nombreuses manipulations. Elle ne se lassait pas de se remémorer ce petit jeu auquel elle jouait avec lui, si seulement elle pouvait revivre tout cela, encore et encore....