Il faisait beau, il faisait chaud, mais notre chère Young Im avait autre chose à faire que de sortir pour profiter de tout ce beau temps. Les températures revenaient au normal de saison, mais notre jeune fille était condamnée à astiquer sa maison de font en comble. Le ménage, ça n'avait jamais réellement été son truc, elle se souvenait que, lorsqu'elle était jeune et que ses parents lui demandaient gentiment de faire une tache ménagère, elle s'arrangeait toujours pour ne pas être la seule à le faire. Elle usait de ses petites aegyos qu'elle savait si bien faire afin d'entrer avec elle, dans cette périlleuse mission, une certaine Young Il ou un petite WooRi ou encore un certain Akira. Oui, elle s'arrangeait toujours pour que quelqu'un l'accompagne dans ses mésaventures, si on pouvait appeler ça comme cela. Souvent, en plus, ce n'était que des petites tâches, pas la mer à boire, mais c'était comme ça chez Young Im, autant elle pouvait faire la cuisine, mais astiquer la maison ou s'occuper du linge, non merci. Mais maintenant qu'elle habitait seule, elle se devait de faire tout cela au quotidien... Et spécialement aujourd'hui puisqu'elle partait en week end. Elle détestait rentrer dans une maison salle, donc il lui était impossible de partir sans avoir tout ranger. De plus la semaine n'avait pas été de tout repos... Bien au contraire, avec tous ces cours et ces répétitions un peu à l'improviste, elle n'avait pas trop eu le temps de faire le ménage dans son appartement mais plutôt d'entasser des affaires aux quatre coins de celui-ci. Il fallait donc ranger tout ce foutoir avant de partir, c'est à dire aujourd'hui. Young Im se leva donc assez tôt. Elle s'habilla et pris le temps de déjeuner avant de s'attaquer à son repassage et son rangement. Il y avait vraiment tout à faire... C'était ça d'attendre toujours le dernier moment pour tout faire. Young Im était du genre à laisser faire les choses et se faire prendre au dernier moment par le temps. Mais étant aussi relativement sérieuse, elle arrivait toujours à faire ce qu'elle avait à faire en temps et en heure. C'était une chance pour elle... Elle le savait parfaitement. Donc la mâtiné de notre jeune fille ne fut pas de tout repos, elle s'arrêta quelques heures afin de profiter d'une série qu'elle suivait pendant qu'elle mangeait. Cela lui permettait d'ouvrir en grand les fenêtres et de profiter de cette belle journée, bien que le luxe serait de faire un tour dehors... Mais elle avait une belle valise qui l'attendait. Elle prit son ordinateur et l'installa sur sa table. Elle débarrassa en attendant qu'il s'allume et se dépêcha d'aller voir la météo. Il fallait qu'elle sache ce qu'elle allait mettre dans cette petite valise. La météo promettait d'être variée, ce qui n'arrangeait pas la jeune fille. Elle se devait de prévoir des tenues pour chaque situation : qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse beau. Young Im ouvrit la porte de son armoire en grand -laisser entrer le soleil les enfants XD-, elle n'avait plus qu'à mettre tout ce dont elle avait besoin dans sa valise qui était gentiment installée sur son lit. C'était bien plus facile à dire qu'à faire, vous vous en doutez bien, parce que notre jeune fille en avait des chose à mettre dans cette petite valise. Elle n'avait rien d'autre pour voyager, sa sœur lui ayant pris son autre valise. Young Im se retrouvait donc sans deuxième sac de voyage, juste un sac à dos à la limite. Elle le rapprocha d'ailleurs de son lit. C'était toujours utile.

La demoiselle passa deux heures et demi dans ses affaires à chercher tout ce dont elle avait besoin et cochant ce qu'elle avait dans sa petite liste. Étant une vrai tête en l'air, elle oubliait facilement des choses quand elle partait en voyage, elle faisait donc ces listes où, tout au long de la semaine, elle notait les affaires primordiales à emmener. Et, en suivant cette liste, elle s'était rendu compte qu'elle n'avait pas de marshmallows... Je ne sais pas si vous vous rendez compte du drame que c'était... Elle ne pouvait pas passer de bons voyages dans eux, en plus, elle en avait grandement besoin, elle ne voulait pas partir et passer un week end qui promettait déjà d'être fort en émotion sans ses petits bonbons favoris. Seul cela était la clé de son bien être. Elle se munit donc d'un veste, enfila des chaussures assorties et ferma la porte de chez elle a clé. Elle courra ensuite jusqu'à l’épicerie la plus proche afin de se munir de ces friandises autour de quoi sa vie tournait depuis qu'elle était toute petite. Ses parents en avaient acheté, des paquets. Rien n'était trop beau pour leur enfant... Et puis, le père de la demoiselle était quelqu'un d'assez gourmand, elle n'avait jamais trop eu de soucis pour se procurer ces bonbons. Elle arriva donc dans le rayon, oui, elle connaissait cette endroit par cœur, et aperçu son paquet de bonbon. Elle s'approcha, tendit le bras une fois qu'elle fut en face, se mit sur la pointe des pieds et tenta d'attraper le paquet.

Young Im - « Tu es à moi ! »

La matinée était bien avancée lorsque les rayons dorés du Soleil sont venues chatouiller mon visage. Je me cachais le visage avec mon oreiller mais c’était sans compter sur le bruit atroce de mon réveil, qui acheva mon envie de me rendormir. Je l’éteignis et puis regarda l’heure : 8 h 03. Parfait. Je suis en progrès, je suis sur que dans une ou deux semaines, je pourrai me lever à temps pour assister aux cours de 8 heures. Mais je ne suis pas bien aidé, entre les répétitions avec le groupe et les soirées, je ne vois pas comment je réussirai à me lever à une heure descente en sachant que pratiquement tous les soirs je me couche à minuit. Je pris mon temps pour quitter mon lit et ouvrir la fenêtre en grand. Je pris des vêtements que trainaient çà et là dans mon armoire et puis partis en direction de ma salle de bain. Je pris une longue douche chaude pour détendre chaque muscle car hier, j’avais du redoublé d’effort en cours de dans car un gars manquait à l’appel. J’ai dû, sur ordre de mon professeur, couvrir les deux rôles durant la chorégraphie. Enfin, j’y suis arrivé et j’en suis fier, mais les courbatures sont toujours là, elles. Je pensais à quelle excuse je pourrais donner pour être en retard tous les matins depuis un mois. On va opter pour la bonne vielle excuse du bus qui ne passe plus à la bonne heure près de chez vous et vous êtes donc obligé de marcher jusqu’à l’université qui est à un kilomètre et quelques de chez vous. La secrétaire m’aime bien, elle fera en sorte que je puisse entrer en cours. Je pris mon sac à dos & partis au pas de course. J’arrivais avec 27 minutes de retard. Je fis signer un petit mot & parti à mon cours de langue, quelques choses de presque inutile pour moi car mes parents ont enseigné à mon frère et moi, l’art de la langue anglaise. Je le parle couramment maintenant, même si je ne m’en vente jamais. Je donnai mon papier froissé à la prof et m’installai au fond de la classe. Elle avait cessé de me faire des remontrances depuis que je lui ai récité la tirade de Roméo dans un anglais plus que correct. J’aimais ce bouquin mais je ne le dis à personne. J’ai une réputation de « Bad Boy » à tenir. Le cours se continua avec une lenteur insoutenable. Et puis, arriva le reste de la matinée avec mes cours préférés : musique & danse. Je ne vis pas le temps passé, entre l’interrogation orale sur la vie de Mozart et la chorégraphie où l’autre gars manquait toujours à l’appel. Tout cela pour dire que j’étais complètement lessivé. C’est donc avec un plaisir incomparable que je me dirigeais dans la cafétéria. Au menu du jour : poulet & frites. J’aime ce genre de plat, même si ce n’est pas du tout équilibré. On s’en fiche, on est jeune et limité, enfin cela dépend de qui. Je ne répond PLUS à cette règle depuis que j’ai coupé les ponds avec mes géniteurs enfin presque car ils continuaient à m’envoyer leurs cartons d’invitation pour leurs fêtes mondaines débiles que j’ignorais royalement. Notre relation en restait au fait qu’ils n’étaient là que pour remplir mon compte en banque. Je me su quand même trouvé un travail comme barman pour ne pas dépendre totalement d ’eux, mais je casse plus de verre que je n’en sers, mais comme le barman est un ami de ma famille depuis des millénaires et bien il m’a pris quand même & donc d’une certaine manière je suis toujours prisonnier de mes parents.
Après avoir englouti mon repas en mode express, je me suis mis en route pour le club de photographie, personne n’était là. Je pris un appareil photo et pris la direction du parc. Comme il faisait soleil, j’avais de grandes chances pour avoir de jolies choses à présenter. Je photographia quelques animaux, comme un écureuil dans arbre, une grenouille sur son nénuphar et un couple de cygnes avec ses petits. Et puis après une heure à flâner dans le parc, je remportai l’appareil photo dans le local à matériel de mon club, et repris ma carte SD. Je vais avoir de jolie montage à faire ce soir et quelques retouches sur certaines photos, mais de manière globale elles étaient réussies. Lorsque je rentrai chez moi, je ne trouvais rien à faire sauf mes devoirs, mais je les passe tout en bas de mes occupations et elles restent un recours ultime à mon ennui & je ne fais que ce qu’il y a de très important comme les devoirs notés. Je pris mon ordinateur et parcouru le net en quête d’une occupation lorsque mon intérêt se porta sur une recette qui m’était inconnue. J’aime cuisiner et expérimenter de nouvelles choses. Je suis très doué en pâtisserie, en général, j’ajoute des bonbons dans mes gâteaux comme les muffins ou les cupcakes. Les meilleurs sont les marshmallows car on peut les manger comme bon nous semble. Je peux en manger à m’en rendre malade tant je les aime. Il m’en fallait absolument pour cette recette. Je vérifiai chaque placard, mais rien. Je n’avais plus le seul paquet en réserve. Il m’ne fallait un immédiatement, même si je dois faire tous les magasins de la ville pour cela. En fait, une fois que j’ai une chose en tête, je ne peux plus penser à autre chose. Je suis assez spécial de ce côté-là. J’enfilai mes baskets et une veste avant de partir en courant jusqu’à l’épicerie la plus proche, c’est-à-dire en face de mon appartement. Je parcouru les rayons, jusqu’à déboucher sur celui des friandises. Mais une jeune fille était déjà un face du rayon où était logé le dernier paquet de mes bonbons favoris.

«  Excusez-moi, mademoiselle, vous êtes devant le rayon de marshmallows et j‘aimerai y avoir accès. » Dis-je avec un immense sourire.

Young Im - « Tu es à moi ! »
Sung Oh - « Excusez-moi, mademoiselle, vous êtes devant le rayon de marshmallows et j‘aimerai y avoir accès. »

Young Im se tourna pour regarder son interlocuteur. Il venait de la surprendre alors qu'elle allait prendre un paquet de ses bonbons favoris, a savoir ces fameux marshmallows. Elle n'avait même pas eu le courage de saisir la paquet alors qu'elle le touchait déjà pratiquement des main lorsque le jeune homme était arrivé derrière elle. Elle ne put s'empêcher de regarder son visage souriant... Et après quelques secondes, elle reconnut se cher Sung Oh, un de ses amis d'enfance. Comment l'oublier ? Elle se souvenait parfaitement de sa petite tête, de son sourire, qui n'avait pas changé, e toutes ces petites choses qui faisaient qu'elle le suivait toujours quand il avait une idée en tête. Car sous ses airs de beau jeune homme souriant et poli, ce jeune homme est bien plus « foufou », si on peut dire ça comme ça. Comment sait-elle ça ? Il faut dire qu'il n'était pas un inconnu pour elle, se qui expliquait ce petit sourire de gamine sur son visage.

Young Im - « Sung Oh ! Qu'elle surprise ! Tu vas bien ?»

Oui, elle le connaissait très bien, la preuve était bien là, elle connaissait son prénom. Bon je suis d'accord, se n'est pas la preuve absolue, mais que voulez vous. Elle ne changea pas d'expression, toujours le même sourire aux lèvres, elle se rappelait brièvement les quelques après midi qu'ils avaient passé tous les deux, en première année, à s'amuser à faire un diaporama pour présenter un de ses exposés de début d'année fais pour mettre les élèves dans l'ambiance. Bien-sûr, les professeurs avaient eu la bonne idée de les mettre les élèves en duos mixtes. Voilà comment Young Im s'était retrouvée avec le jeune homme et avait passé de bons après midi ! Ils n'avaient jamais réellement gardé contact, tout deux étaient plutôt occupés... Et Young Im était très souvent avec son petit Akira. Elle secoua la tête, pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait pas penser à autre chose, elle allait le voir dans quelques heures maintenant. Et en plus, elle allait bien en profiter... Son regard se tourna vers le jeune homme, elle avait à présent l'unique paquet dans les mains.

Young Im - « J'ai bien peur qu'il n'y est qu'un seul paquet... On partage ? »

Elle n'allait pas vraiment lui laisser le choix en faite, elle partit vers la caisse et paya ce qu'elle avait dans les mains. Jamais elle ne l'aurait laisser payer, il ne manquerait plus que cela. Elle acheta donc son petit butin, et se précipita de retourner vers le jeune homme.

Young Im - « Alors, qu'avais-tu prévu de faire avec cela ? »

Elle lui tendit, histoire de lui dire que réellement elle l'avait acheter autant pour elle que pour lui. De toutes façons, ce n'était pas un paquet de bonbons qui allait lui trouer le porte monnaie, elle recevait pas mal d'argent de la part de ses parents, histoire qu'elle ne manque de rien. C'est fou comme ses sœur, son (demi) frère et elle était gâtée à ce niveau là. Tous étaient sur Séoul et pourtant papa et maman Park veillaient à ce que tout aille pour le mieux.

«  Tu es à moi !  »
« Excusez-moi, mademoiselle, vous êtes devant le rayon de marshmallows et j‘aimerai y avoir accès. »

La jeune femme se retourna vers moi avec un grand sourire scotché aux lèvres. Je ne l'ai pas immédiatement reconnue, mais en forçant un peu, je me souvins qu'il n'y avait qu'une personne au monde capable de sourire de manière aussi ... souriante. Ce sourire pourrait illuminer une rue entière tant il envoyait de l'énergie positive. Cette très chère Young Im ne changera jamais. Nous nous sommes connu l'année dernière à l'occasion d'un exposé en binôme mixte. Personnellement, cela ne me dérange pas, tant que c'est une jolie fille et qu'elle a un minimum de cerveau. Nous avions bien ri durant tous ces après-midi pour faire le diaporama qui au final ne rendait pas si mal que cela. Son sourire de gamine ne s’effaçait pas, elle devait sûrement être en train de se remémorer toutes les conneries que j’ai pu faire en sa présence. Bizarrement, je n’ai jamais tenté de la draguer, et je peux vous dire que c’est bien rare qu’une jolie fille résiste bien longtemps. Mais cela s’expliquait par autre chose : elle était déjà en couple.

« Sung Oh ! Quelle surprise ! Tu vas bien ? »
« Young Im ! Ca fait un bout de temps ! Tu as l'air en plein forme ! Je vais parfaitement bien ! »

Toujours aussi aimable, de plus, elle n’a pas oublié mon prénom, preuve que j’ai dû la traumatisé à vie avec ma cuisine & mes idées de sortie à deux sous. C’est peut-être pour cela que nous ne nous voyons plus … Enfin, je suis convaincu qu’il y a d’autres explications beaucoup plus plausibles comme nos emplois du temps plus que blindés. Malgré tout, je suis très heureux de la revoir. Je ne savais pas que c’était une amatrice de bonbons, je pensais que comme toutes les filles, elle mangeait très équilibré. Mais elle n’est pas comme toutes les autres. L’unique paquet de mes friandises préférées résidait à présent entre ses mains.

« J'ai bien peur qu'il n'y est qu'un seul paquet... On partage ? »
«  Avec plaisir ! Sauf si tu as prévu de les offrir ou d’en faire ton mari !  »

Je lui dis cela avec un immense sourire. J’allais lui prendre le paquet des mains pour aller le payer. C’est le devoir d’un gentleman. Mais elle est partie comme un flèche à la caisse et est revenue avant je n’ai eu le temps d’expirer tout l’air de mes poumons. En fait, je me suis fait berner parce que je n’ai jamais le choix avec Youngie. Elle est adorable, rien à redire sur elle. C’est une fille qui aime la vie et qui sait en profiter, et rien que pour cela, je la vénère.

« Alors, qu'avais-tu prévu de faire avec cela ? »

Elle me tendit le précieux paquet de bonbons. Elle affichait un sourire plus que rayonnant. Je vais devoir acheter des lunettes si cela continue. En fait, j’ai bien envie que cela continue, car je peux être moi-même dans un certain sens avec elle. Pas besoin de faire des milliers de courbettes et compliments qui sonnent complètement faux comme avec mes conquêtes du passé, elle est inéluctablement différente de toutes ces poupées à froufrous peinturées.

«  Je me disais qu’on pourrait faire enfin plutôt tester une nouvelle recette avec ces bonbons ? Qu’en dis-tu ?  »

En réalité, elle n’a pas plus le choix, qu’elle ne me l’a laissé. Je la tirai par la main pour l’emmener dans mon appartement. Heureusement que j’avais fait un peu de rangement.